La cartésienne

Suite à un incendie ayant ravagé leur résidence, cette jeune famille souhaite repartir à neuf avec une construction au goût du jour et à leur image.

Dictée par l’orientation du terrain et l’ensoleillement, le bâtiment se scinde en deux volumes de hauteurs différentes. Cette configuration en « L » permet à la résidence de baigner dans la
lumière tout au long de l’année et d’optimiser son gain solaire. Elle permet aussi de conserver les deux arbres matures présents à l’avant et à l’arrière du terrain.

De facture contemporaine, la construction revêt des matériaux inspirés de la palette de couleur de son environnement immédiat. Les toits plats permettent de limiter la hauteur de la construction et l’impact sur la rue. Enveloppé par un couvert végétal important, le toit plat vise aussi à minimiser l’ombre portée sur le voisin.

Les trois enfants, encore ébranlés par l’incendie, ont demandé à ce que les chambres à coucher soient toutes à l’étage. Celles-ci se répartissent donc linéairement le long de l’escalier abondamment vitré, qui leur fait profiter de la vue sur le couvert végétal.

Au rez-de-chaussée, la forme en « L » sépare la cuisine-salle à manger de la salle de séjour. La fenestration permet toutefois une connexion visuelle entre les aires de vie et une relation directe avec la terrasse et la cour.